— Oui, allô ?
C'est pour une urgence ou pour un incendie ?
— Euh... un incendie !
— C'est un feu, un accident ?
Essayez de m'expliquer la situation le plus calmement possible.
— Euh, je crois que c'est pour un feu volontaire.
Je suis le vendeur de la station service de ******* sur l'autoroute **, de là où je suis on voit beaucoup de fumée et une petite flamme sur la montagne.
Il n'y a jamais personne qui va par là-bas, alors je ne comprends pas trop pourquoi ça brûle,
mais je me suis dit qu'il valait mieux vous prévenir.
On sait jamais, si ça se propage à toute la montagne, on fait quoi ?
— Je vois.
Très bien, nous allons vérifier cela sur-le-champ. Donnez-moi votre nom et un numéro de téléphone sous lequel nous pourrions vous joindre rapidement. Et après, décrivez-moi le chemin pour aller sur le lieu de l'incendie.
— Le chef des pompiers à tous les réservistes :
nous avons reçu un appel nous signalant un feu suspect sur le versant Ouest du mont ******.
C'est un endroit éloigné de tout, cela peut donc être un incendie de forêt déclenché par des campeurs ou bien quelqu'un qui brûle des ordures.
C'est très loin dans la forêt.
Il n'y a pas de risques pour les habitations, mais le feu pourrait se propager.
Veuillez vous rendre sur place immédiatement.
— Oui, les sapeurs-pompiers ?
Ici les pompiers volontaires de ********.
Nous sommes sur les lieux.
Il y a un vieux baril abandonné, il est en feu.
La flamme est haute et impressionnante, mais elle ne risque pas de toucher les arbres alentours, le risque de propagation est nul.
... Par contre…
Comment dire.
Il y a quelque chose dans le baril. Et j'ai l'impression que ça a une forme humaine.
On dirait que quelqu'un a été mis dedans et aspergé d'essence, enfin, si c'est ce que je crois, hein.
Euh... vous pourriez appeler la police, au cas où ? Mon collègue est en train de vérifier.
— Oh putain, EEEH !
T'avais raison !
C'est un être humain !
Ouh la vache... roh la vache !