Le ** juillet de l'an Shôwa 57 (1982)

À l'intention du chef de la première division d'investigation du commissariat d'Okinomiya

M. Takasugi

Brigade des stupéfiants de la préfecture de ****

Le chef divisionnaire de Shishibone, M. ** ********

À propos de votre enquête secrète n° *

Je vous communique en urgence la découverte de similitudes troublantes entre l'une des affaires sous ma juridiction et l'investigation secrète mentionnée ci-dessus

(l'enquête n°  * du Commissariat d'Okinomiya, meurtre d'une femme au foyer à Hinamizawa)

Lors de l'interrogatoire d'un toxicomane, M. ******* ********, arrêté pour possession de stupéfiants le ** ****,

il m'a révélé des détails troublants concernant votre affaire, que seul le coupable de ces actes pouvait connaître.

J'estime donc nécessaire de vous faire parvenir une copie de cet interrogatoire.

Si l'on peut croire les déclarations du prévenu, il est quasiment certain qu'il est l'auteur du meurtre sur lequel vous menez l'enquête.

Le greffier de cet interrogatoire s'est renseigné auprès de vos services,

mais malheureusement, probablement à cause de votre directive a1-12 à propos des incidents au village de Hinamizawa, issue le 1er juillet par le Haut Responsable du commissariat central et ordonnant la mise au secret de cette enquête,

la personne de vos services a jugé plus prudent de ne pas l'informer correctement à propos des faits.

En retour, notre greffier a donc jugé les informations comme étant dignes de peu d'intérêt

et n'a pas été vérifier les dires du prévenu par des examens approfondis de la scène du crime, ce qui a mené à ne pas vous fournir la totalité des informations à notre disposition. Je désire par la présente vous présenter mes plus plates excuses.

Quant au prévenu, il s'est donné la mort dans sa cellule le ** ****.