Protection de l'enfance, cas ah2-3 n° 44
***S52(1977)
Nom de l'enfant :
Satoko Hôjô (* ans)
Résidant au *** à Hinamizawa, district de Shishibone
(1) Prise de contact
A téléphoné en personne à SOS enfants battus.
(2) Situation
A prétendu subir des sévices corporels par son père adoptif.
(3) Famille (● : auteur des violences)
● Père adoptif, Mère biologique, Frère aîné, Enfant concerné
La mère biologique de l'enfant s'est remariée en l'an **.
Celui-ci est issu de l'ancien mari de la mère.
(4) Réaction
Suite à l'appel anonyme, appel téléphonique le jour-même à l'école pour en savoir plus sur la situation de l'enfant concerné.
Le même jour encore, le responsable de la section des enfants fut envoyé au domicile de l'enfant pour de plus amples renseignements.
Le père adoptif a accepté de coopérer avec la plus grande sincérité et de suivre des cours d'éducation au centre pédiatrique de Shishibone.
Il fut décidé de limiter là l'action des services sociaux, et d'observer l'évolution de la situation.
(5) Par ailleurs
Après plusieurs séances chez un spécialiste en pédopsychiatrie,
il fut avéré que le manque de communication entre l'enfant et son père adoptif était le grand responsable de cette affaire.
Les accusations de l'enfant étaient mensongères et devaient servir à écarter le nouveau père du cercle familial et à reporter l'attention de la mère sur l'enfant.
(Ci-dessous les notes, au crayon de papier, de la personne ayant instruit le dossier à l'époque)
En fait, le problème venait de l'enfant.
Tous les sévices qu'elle avait racontés étaient inventés de toutes pièces, selon l'inspecteur des services sociaux, M. F.
Il fut alors décidé de chercher à résoudre les problèmes psychologiques de l'enfant.
Si d'aventure un cas similaire venait à concerner l'enfant, surtout ne pas prendre ses déclarations trop au sérieux.