Ce que j'appelais la salle de torture souterraine s'appelait en fait le temple souterrain des reliques sacrées.
Donc en fait, les deux expressions étaient synonymes l'une de l'autre.
Dans la théorie de madame Takano, les traditions sanglantes seraient passées de génération en génération dans les familles des clans fondateurs depuis le début de l'ère Meiji.
Et les clans seraient toujours prêts à commencer l'une ou l'autre cérémonie, si la nécessité devait s'en faire sentir.
Puisque donc, manifestement, les rites du culte sont mis en parallèle avec la torture,
on peut difficilement réfuter qu'à Hinamizawa, depuis toujours, il existe une certaine culture du supplice et de la mise à mort.
La théorie de madame Takano s'avère juste sur ce point.
De plus, à l'inverse du temple très symbolique érigé dans le sanctuaire des Furude, le temple souterrain construit dans les terres des Sonozaki est réellement prêt à l'emploi.
Encore une fois, la théorie de madame Takano s'avère juste.
Je n'ai jamais visité la remise des Kimiyoshi, mais si les deux autres clans fondateurs ont des “reliques sacrées” chez eux, alors le troisième a de fortes chances de posséder quelque chose de similaire.
Dans les trois clans fondateurs, des coutumes cruelles et sanguinaires se perpétuent à travers les âges, même aujourd'hui encore.
Tous les éléments sont réunis pour prouver que les habitants de ce maudit village peuvent très bien être tous complices et mettre à exécution des actes sordides et barbares...