— Je vois. Si ni l'association de Hinamizawa, ni l'autre groupe dont vous m'avez parlé ne tirent les ficelles, alors c'est plutôt rassurant.
Vous pouvez continuer à traiter le dossier de Satoko Hôjô avec toute la prudence nécessaire.
— Oui, très bien. Disons que tant que nous savons que cette plainte ne reflète pas l'avis du village entier, cela nous permet de nous concentrer sur notre travail sans crainte.
— Vous savez, je n'aime pas ces méthodes. Nous sommes des fonctionnaires de l'État, nous nous devons d'être loyaux envers le peuple et de ne faire aucune discrimination. Nous ne pouvons pas mettre en pratique une justice à deux vitesses, simplement parce que l'un ou l'autre groupe a proféré des menaces.
J'ai l'impression que la règle ici est qu'il faut traiter les gens de Hinamizawa avec des égards bien particuliers...
— ... Vous savez, en théorie, c'est vous qui avez raison, mais en pratique, c'est une autre paire de manches...
— C'est quand même un monde qu'un homme de votre calibre doive s'abaisser à faire ce genre de vérifications. Mais au moins, nos fonctionnaires peuvent désormais travailler en paix.
Mais vous savez, je pense que votre attitude est très problématique, elle n'est pas digne d'un bon fonctionnaire. Je compte sur vous pour ne pas donner ces mauvaises habitudes aux autres employés, cela ne faciliterait vraiment pas mon travail ici.
— Oui, bien sûr, je suis vraiment désolé, je ne devrais pas. Enfin, au moins, nous savons qu'il n'a aucun piston, c'est très rassurant.
— Qu'il ait du piston ou pas, cela ne change strictement rien ! Je me moque de savoir qui est intéressé par ce dossier, il sera traité avec la même diligence que tous les autres.
La situation de Satoko Hôjô sera jugée avec la plus grande prudence.
Et faites bien comprendre à la personne en charge du dossier qu'il ne faut surtout pas créer de précédent !